Henri de Beaumont (1er baron Beaumont)

Henri de Beaumont
Titre Baron Beaumont (en)
(1309 - 1340)
Autre titre Comte titulaire de Buchan
(1310 - 1340)
Conflits Guerres d'indépendance de l'Écosse
Guerre des Despenser
Invasion de l'Angleterre
Rébellion de Lancastre
Faits d'armes Bataille de Falkirk
Bataille de Bannockburn
Bataille de Boroughbridge
Bataille de Wester Kinghorn
Bataille de Dupplin Moor
Bataille de Halidon Hill
Biographie
Naissance av.
France
Décès
Flandre
Père Louis de Brienne
Mère Agnès de Beaumont-au-Maine
Conjoint Alice Comyn
Enfants Catherine de Beaumont
Jean de Beaumont
Isabelle de Beaumont
Jeanne de Beaumont
Thomas de Beaumont
Élisabeth de Beaumont
Alice de Beaumont
Richard de Beaumont
Béatrice de Beaumont
Agnès de Beaumont

Image illustrative de l’article Henri de Beaumont (1er baron Beaumont)

Henri de Beaumont, né avant 1280 et mort le , de jure uxoris 8e comte de Buchan et suo jure 1er baron Beaumont (en), est un noble anglo-français. Il est une figure clé des guerres entre l'Angleterre et l'Écosse au cours du XIVe siècle, connues sous le nom de guerres d'indépendance de l'Écosse. Issu d'un prestigieux lignage, Henri se rend pendant son adolescence à la cour Édouard Ier d'Angleterre et entame sa longue carrière militaire en participant à la bataille de Falkirk dès 1298. Il prend part aux campagnes suivantes du roi Édouard en Écosse. Par son mariage avantageux en 1310 avec l'Écossaise Alice Comyn, nièce et riche héritière de John Comyn, 7e comte de Buchan, Henri de Beaumont est reconnu comme comte au nom de son épouse, même si la présence de Robert Bruce sur le trône d'Écosse ne lui permet pas d'entrer en possession de ses terres.

Au cours de son séjour en Angleterre, Henri de Beaumont acquiert les faveurs des rois Édouard Ier et Édouard II. Il soutient ce second souverain tant dans ses combats face à Robert Bruce, notamment à la bataille de Bannockburn en 1314, que dans sa lutte contre son vassal Thomas de Lancastre, 2e comte de Lancastre, lors de la bataille de Boroughbridge en 1322. Lorsque le roi Édouard II, lassé de ses sempiternels échecs, se détourne peu à peu du conflit écossais et envisage de négocier la paix avec Robert Bruce en 1323, Henri de Beaumont rompt avec lui et soutient la rébellion conduite par la reine Isabelle de France et Roger Mortimer qui aboutit à la déchéance d'Édouard en 1327. Mais il ne tarde pas à se quereller avec le nouveau régime, qui abandonne la politique guerrière intransigeante menée par le passé, et doit vivre en exil à compter de 1329.

De retour en Angleterre lorsque le roi Édouard III atteint sa majorité en 1330, Henri s'impose comme le leader naturel des nobles anglo-écossais connus sous le nom de « déshérités » — en raison de leur hostilité à Robert Bruce — et s'arrange pour contourner la paix établie entre l'Angleterre et l'Écosse à la suite du traité d'Édimbourg-Northampton de 1328. Il déclenche ainsi en 1332 la seconde guerre d'indépendance écossaise et permet le bref avènement sur le trône d'Écosse de son allié Édouard Balliol. Mais l'échec progressif de son mouvement conduit Henri à se retirer du conflit. Bien qu'il ne soit pas unanimement reconnu, Henri de Beaumont a néanmoins, de son vivant, une importance militaire et politique considérable. Sa longue expérience au cours des guerres d'Écosse le conduit à développer une nouvelle tactique militaire qui aura plus tard des conséquences décisives à Crécy et Azincourt.


© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search